Le body dans la pop culture
A l’origine, le body est une invention française (oui madame) portée par… des hommes ! Jules Léotard, gymnaste de renom qui inventa l’art du trapèze en inventa aussi le justaucorps, destiné à libérer ses mouvements au maximum et à mettre en valeur sa musculature. Très vite, ce léotard (du nom de son créateur) s’est démocratisé à travers le monde pour devenir au fil des années un vêtement mythique du vestiaire féminin. Une explication à cela : la pop culture. Décryptage pour comprendre comment, grâce à la pop culture, le body est devenu un véritable indispensable de notre vie.
DE CINDY À BELLA
Dans les années 80-90, certaines mannequins ont acquis un statut qui a bouleversé le monde de la mode : passées de models à supermodels, elles étaient considérées comme des icônes de mode adulées dans le monde entier. Cindy Crawford était évidemment l’une d’entre elles. Ça tombe bien puisque quand on pense aux bodys, on pense toujours un peu à elle. Pas vous ? C’est quand même la référence en la matière puisque dans les années 90, la superstar présentait ses fameux cours de sport Shape your body (tout est dit) en body. Elle ne s’arrêtait pas là et en portait régulièrement au quotidien avec un bas taille haute, contribuant ainsi à faire de ce vêtement enveloppant un véritable objet de mode et de désir pour le grand public.
Aujourd’hui, le phénomène persiste et un petit groupe de super-mannequins fascine toujours le globe. Parmi ce club très select, on trouve Bella Hadid et certains de ses looks en body sur le tapis rouge font d’ores et déjà partie de la légende.
SUR LE GRAND ÉCRAN
Ici, on s’en rappelle comme si c’était hier : Jennifer Beals, boucles au vent, dans la scène finale de Flashdance, se déhanchant dans une chorégraphie endiablée sur What a Feeling. Tout ça dans un body noir en coton, tout simple (et des guêtres évidemment). Une icône était née. Rebelote dans Perfect où la longiligne Jamie Lee Curtis donnait ses cours d’aérobic en body flashy devant un John Travolta ébahi. Sans oublier, naturellement, le fameux Dirty Dancing et le body à bretelles de Baby assorti à un short en jean (on ne laisse pas Bébé dans un coin).
Mais il n’y a pas que des sportives qui ont interprété le body au cinéma. Dès 1983, Linda Carter revêt le costume de Wonder Woman et celui-ci n’est autre que l’emblématique body tricolore qui restera le même (bien que revisité) dans toutes les versions du célèbre comic.
Dans un autre style, Nicole Kidman dans le sombre Eyes Wide Shut nous donnait un aperçu plus sensuel du body, version blanc immaculé un rien transparent. Tout cela a marqué les esprits et contribué à nous donner envie, nous aussi, de devenir des stars en body.
SUR SCÈNE
Dans le monde de la musique également, le body s’est fait une place de choix au sommet pour ne plus en bouger. C’est presque devenu une norme, un manifesto : toutes les plus grandes stars de la musique ont fait du body leur uniforme de scène, si bien qu’il serait impossible de les citer toutes. Quelques-unes ont néanmoins réellement marqué les esprits, en commençant par Madonna. Qui pourrait oublier Madonna sur scène dans son corset satin nude aux seins coniques, designé par Jean-Paul Gaultier lui-même ? Dans les années 2000, toutes les autres ont suivi : de Lady Gaga à Rihanna, en passant par Jennifer Lopez ou Katy Perry. Montrer ses jambes est devenu alors comme une déclaration de liberté, de force et de confiance en soi, et c’est encore notre Queen B qui l’illustre le mieux.
On ne sait pas vous, mais nous ça nous donne envie de nous replonger dans les films et séries cultes de notre jeunesse. On vous laisse, mais on vous retrouve la semaine prochaine, en body bien sûr.